Inventé par Tony Amado en 1996, le kuduro est à la fois un style de musique et une danse qui est né en terre angolaise. S’il a été au départ écarté par les médias, cette musique s’est lentement propagée et a même survolé les frontières de l’Angola. Le kuduro, que faut-il vraiment en savoir ?
Qu’est-ce que le kuduro ?
Le kuduro est une musique qui puise sa source de plusieurs genres, dont le Malanje la samba et le break-dance. S’il a vu le jour en Angola, le kuduro s’est notamment développé en Afrique du Sud et au Cap-Vert avant de rallier le Portugal. Les instruments utilisés par ce style musical sont ceux sollicités par la musique africaine et l’électro.
A en croire plusieurs mélomanes, le kuduro aurait des points de similitude avec des danses comme le baile funk du Brésil ou encore le Kwaito pratiqué en Afrique du Sud. Lorsqu’on essaie de voir de près, on réalise que cette danse d’origine angolaise ressemble également au Miami Basse.
A la base, le kuduro était seulement diffusé au niveau des transports en commun, avant de s’étendre vers d’autres sphères de la vie quotidienne. Cette musique s’appuie sur des textes engagés qui sont généralement chantés en langue portugaise.
Comment danse-t-on le kuduro ?
Lorsque Tony Amado, concepteur du kuduro, a été invité à se prononcer sur les pas de la danse dont il est l’initiateur, a confessé qu’ils sont en partie inspirés de Jean-Claude Van Damme. Ce dernier, alors qu’il dansait en état d’ivresse dans son film Kickboxer, a esquissé des pas que le kuduro a repris avec une légère accélération de cadence.
Depuis que le kuduro a connu son expansion, nombreux sont ces groupes de musique qui l’ont adopté. L’un d’entre eux est Buraka Som Sistema. A travers son album intitulé « Black Diamond », le groupe portugais a mis le kuduro au-devant de la scène pour le grand bonheur des amoureux de la musique d’origine angolaise.